Um passeio pela canção francesa

 

“Este vídeo faz um breve passeio pelo espetáculo “Sob o Céu de Paris”; um inesquecível encontro com as mais belas canções francesas na voz de Fábio Jorge. Espetáculo dirigido por Heron Coelho, direção musical de Hanilton Messias e produção de Thiago Marques e Fábio Jorge.”

 

Uma canção antiga, três interpretações

 

Charles Trenet e Dalida

 

Gal Costa

Que Reste-t-il de Nous Amour, canção francesa muito antiga, de Charles Trenet. No primeiro vídeo ela é interpretada pelo próprio autor e pela cantora Dalida. No segundo vídeo quem canta é Gal Costa.
Uma outra interprtação, na voz de João Gilberto, pode ser vista aqui,  pois infelizmente a incorporação do vídeo foi desativada no youtube.

Essa música  foi trilha sonora do filme Baisers Volés, de Truffau. Para quem gosta, segue a letra:

Que reste-t-il de nos amours

Que reste-t-il de ces beaux jours

Une photo, vieille photo

De ma jeunesse

Que reste-t-il des billets doux

Des mois d’ avril, des rendez-vous

Un souvenir qui me poursuit

Sans cesse

Bonheur fané, cheveux au vent

Baisers volés, rêves mouvants

Que reste-t-il de tout cela

Dites-le-moi

Un petit village, un vieux clocher

Un paysage si bien caché

Et dans un nuage le cher visage

De mon passé…

 

La Nuit des Masques

 

A música Noite dos Mascarados, de Chico Buarque, foi lançada nos anos 60. Ela foi cantada pelo autor com várias parcerias femininas, entre elas, Nara Leão e Elis Regina. O que pouca gente sabe, sobretudo da nova geração, é que a música também foi cantada em francês por Elis Regina, em parceria com Pierre Barouh. Noite dos Mascarados faz parte da trilha sonora do filme “Garota de Ipanema” do diretor Leon Hirszman, lançado em 1967. Já o LP conta com canções, em sua maioria, compostas por Tom Jobim e Vinicius de Moraes, além da participação de Chico Buarque. Mas a gravação de La Nuit des Masques (Noite dos mascarados) com Elis e Barouh foi lançada em 1968, na França, em compacto duplo intitulado Elis Regina em Paris.

Nesse disco, outro clássico da música brasileira, A Noite do meu, também teve sua versão para o francês realizada pelo produtor, compositor e apaixonado pela música e cultura brasileira, Pierre Barouh, sob o título de La nuit de mon amour, que publicarei em breve aqui no blog. Vejam a versão de Noite dos mascarados:

La nuit des masques

Qui êtes-vous?
Si tu m`aimes, tu dois deviner
Aujourd`hui tous les deux on se cache
Derrière nos masques
Pour se demander:
Qui êtes-vous? Dites vite!
Dis-moi à quel jeu tu m`invites
je voudrais me fondre à ta suite
je voudrais qu`on prenne la fuite
Moi, je vagabonde, poète et chanteur
J`ai perdu la ronde qui mène au bonheur
Moi, je cours les routes
Je reste chez moi
L`amour me déroute
Je n`y croyais pas…moi, dans la fanfare
Je porte un drapeau
Modestie à part, je joue bien du pipeau
Je suis si fragile
J`ai dix ans de trop
je suis Colombine
Je suis Pierrot
Mais c`est Carnaval et qu`importe aujourd’hui qui tu es
Demain tout redeviendra normal
Demain tout va finir
laissons le temps courir
laisse au jour sa lumière
Aujourd’hui je suis ce que tu attends de moi
Si tu veux laissons faire, on verra
Peut-être que demain on se retrouvera
Peut-être que demain on se reconnaîtra…

 

 

Yves Montand – Les feuilles mortes

 

 

Les feuilles mortes

Oh je voudrais tant que tu te souviennes
Des jours heureux où nous étions amis
En ce temps là, la vie était plus belle
Et le soleil plus brûlant qu’aujourd’hui
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle
Tu vois je n’ai pas oublié
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle
Les souvenirs et les regrets aussi
Et le vent du nord les emporte
Dans la nuit froide de l’oubli
Tu vois, je n’ai pas oublié
La chanson que tu me chantais

C’est une chanson, qui nous ressemble
Toi tu m’aimais, et je t’aimais
Et nous vivions tout les deux ensemble
Toi qui m’aimais, moi qui t’aimais
Mais la vie sépare ceux qui s’aiment
Tout doucement sans faire de bruit
Et la mer efface sur le sable
Le pas des amants désunis

C’est une chanson, qui nous ressemble
Toi tu m’aimais et je t’aimais
Et nous vivions, tous deux ensemble
Toi qui m’aimait, moi qui t’aimais
Mais la vie sépare ceux qui s’aime
Tout doucement sans faire de bruit
Et la mer efface sur le sable
Le pas des amants désunis.