Samba em prelúdio

Eu sem você não tenho porque, porque sem você não sei nem chorar
Sou chama sem luz jardim sem luar, luar sem amor, amor sem se dar
E eu sem você sou só desamor um barco sem mar um campo sem flor
Tristeza que vai tristeza que vem
Sem você meu amor eu não sou ninguém

Ah! que saudade que vontade de ver renascer nossa vida
Volta querida Teus abraços precisam dos meus, os meus braços precisam dos teus

Estou tão sozinho tenho os olhos cansados de olhar para o além
Vem ver a vida
Sem você meu amor eu não sou ninguém

Museu da Arte Moderna

mamcestralidade-ABERTURA

O Museu de Arte Moderna da Bahia (MAM-BA) preparou uma programação especial para o mês da consciência negra. O projeto intitulado MAMcestralidade está repleto de atividades, que vão desde palestras em combate a intolerância religiosa à oficinas e atrações musicais voltadas para a temática.

A abertura do projeto envolve ainda a vernissage da exposição ‘Caminhos’ do artista e curador Roddolfo Carvalho.

O evento é gratuito.

O que: Abertura do MAMcestralidade
Quando: 10 de novembro, a partir das 18h
Onde: Galeria 3 do Museu de Arte Moderna da Bahia – Av. Contorno, s/n – Solar do Unhão, Salvador – BA

Pensée des morts

Lamartine

Voilà les feuilles sans sève
Qui tombent sur le gazon
Voilà le vent qui s’élève
Et gémit dans le vallon
Voilà l’errante hirondelle
Qui rase du bout de l’aile
L’eau dormante des marais
Voilà l’enfant des chaumières
Qui glane sur les bruyères
Le bois tombe des forêts

C’est la saison où tout tombe
Aux coups redoublés des vents
Un vent qui vient de la tombe
Moissonne aussi les vivants
Ils tombent alors par mille
Comme la plume inutile
Que l’aigle abandonne aux airs
Lorsque des plumes nouvelles
Viennent réchauffer ses ailes
A l’approche des hivers

C’est alors que ma paupière
Vous vit pâlir et mourir
Tendres fruits qu’à la lumière
Dieu n’a pas laissé mûrir
Quoique jeune sur la terre
Je suis déjà solitaire
Parmi ceux de ma saison
Et quand je dis en moi-même
“Où sont ceux que ton cœur aime?”
Je regarde le gazon

C’est un ami de l’enfance
Qu’aux jours sombres du malheur
Nous prêta la providence
Pour appuyer notre cœur
Il n’est plus : notre âme est veuve
Il nous suit dans notre épreuve
Et nous dit avec pitié
“Ami si ton âme est pleine
De ta joie ou de ta peine
Qui portera la moitié ?”

C’est une jeune fiancée
Qui, le front ceint du bandeau
N’emporta qu’une pensée
De sa jeunesse au tombeau
Triste, hélas ! dans le ciel même
Pour revoir celui qu’elle aime
Elle revient sur ses pas
Et lui dit : “Ma tombe est verte !
Sur cette terre déserte
Qu’attends-tu ? Je n’y suis pas !”

C’est l’ombre pale d’un père
Qui mourut en nous nommant
C’est une sœur, c’est un frère
Qui nous devance un moment
Tous ceux enfin dont la vie
Un jour ou l’autre ravie,
Emporte une part de nous
Murmurent sous la pierre
“Vous qui voyez la lumière
De nous vous souvenez vous?”

Voilà les feuilles sans sève
Qui tombent sur le gazon
Voilà le vent qui s’élève
Et gémit dans le vallon
Voilà l’errante hirondelle
Qui rase du bout de l’aile
L’eau dormante des marais
Voilà l’enfant des chaumières
Qui glane sur les bruyères
Le bois tombé des forêts